station d'épuration
STATION D’EPURATION
La station d’épuration de type plantée de roseaux commune avec Saint-Jodard est opérationnelle depuis 2010.
C’est une station qui permet de protéger l’environnement en s’intégrant bien dans le paysage rural.
Son fonctionnement est assez simple : un dégrilleur assure une protection de la station en séparant les matières non dégradables de l’eau brute et de deux étages de bassins disposés en série, chacun constitué en général de trois filtres. Les roseaux plantés possèdent une importante masse de racines qui se développe dans le massif filtrant composé de couche de graviers de plus en plus fin et se terminant par une couche de sable concassé. Les racines et rhizomes des roseaux permettent le développement de micro organismes aérobies qui constituent le corps des massifs filtrants.
STOP AUX LINGETTES
POURQUOI NE FAUT-IL PAS JETER DE LINGETTES DANS SES TOILETTES ?
Les lingettes constituent un produit emblématique, car récent et de plus en plus utilisé. Sont également concernés tous les objets susceptibles de constituer des fils qui ne sont pas très rapidement solubles ou biodégradables: sacs plastiques, serviettes hygiéniques, cotons tiges, morceaux de tissus, etc.
Pourquoi les lingettes posent-elles un problème aux exploitants ?
Ces objets, du fait de leurs dimensions réduites, sont susceptibles d’être jetés dans la cuvette des toilettes. Certains fabricants de lingettes incitent d’ailleurs les usagers à le faire en portant sur les emballages des mentions «biodégradables» , voire «peuvent être jetées à l’égout »!
En pratique, la structure fibreuse de ces objets fait qu’ils ont une très grande facilité à s’agglomérer entre eux, avec la graisse présente en réseau et autour des obstacles qu’ils peuvent rencontrer dans le système d’assainissement.
Les risques principaux concernent :
- l’obstruction des réseaux de petits et moyens diamètres. Ces obstructions provoquent des engorgements pouvant conduire à des débordements chez les usagers ou sur la voie publique. Elles peuvent être à l’origine de fermentations et de dégagements de gaz nauséabonds, voire de gaz toxiques (sulfure d’hydrogène par exemple).
- La mise en panne des pompes et d’une façon générale des organes mobiles : les agglomérats ont en effet une grande tendance à s’entortiller autour des pales des pompes et à bloquer leur fonctionnement, occasionnant des pannes et même des ruptures. Ils colmatent également les grilles et sont susceptibles de provoquer des inondations.
Ces dysfonctionnements nécessitent souvent des interventions coûteuses et dangereuses et posent des problèmes importants aux collectivités .
Enfin, si le réseau est unitaire, les lingettes et autres produits du même type (en particulier les cotons tiges que l’on retrouve en grande quantité dans les rivières ou sur les plages) sont renvoyés dans le milieu naturel lors des épisodes pluvieux par les déversoirs d’orage . Même si ce type de pollution est peu dangereux pour les milieux aquatiques, il est extrêmement désagréable sur le plan visuel et donne une image dégradée du milieu naturel.
Que faut-il faire des lingettes utilisées ?
La place des lingettes usagées, comme celle des cotons tiges ou des autres objets utilisés pour l’hygiène quotidienne est dans la poubelle et non dans la cuvette des WC.